Il n’y a pas eu deux, mais sept filatures. Les plus hautes sphères de la banque étaient au courant, au moins pour certaines d’entre elles. Et il y a eu des «violations graves» du droit de la surveillance. Principale révélation du rapport de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), publié mardi soir: le scandale qui a secoué Credit Suisse à l’automne 2019 et fini par pousser son directeur général, Tidjane Thiam, à la démission en février 2020 était plus vaste encore qu’on l’avait cru.