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Europol se donne les moyens pour traquer la criminalité économique

La police européenne a lancé un centre spécialisé pour lutter contre la fraude, le blanchiment d’argent et la contrefaçon. La Suisse, membre observateur d’Europol et directement concernée par ces fléaux, participera pleinement à la mission

Le siège d’Europol à La Haye, le 12 décembre 2019. — © EVA PLEVIER/REUTERS
Le siège d’Europol à La Haye, le 12 décembre 2019. — © EVA PLEVIER/REUTERS

Blanchiment d’argent, fraude, contrefaçon: la criminalité économique et financière pèse 110 milliards d’euros par année dans l’Union européenne (UE). Des centaines d’enquêtes sont menées chaque année et les résultats sont impressionnants en termes d’arrestations ou de démantèlement de réseaux. Mais en ce qui concerne la confiscation de l’argent du trafic et de la fraude, ils sont médiocres. Pas plus de 2% de cette manne sont gelés et en fin de compte, 1% est confisqué. Les groupes mafieux qui opèrent dans des réseaux transfrontaliers ont recours à des moyens technologiques très sophistiqués et complexes pour échapper aux mailles de la justice.

Lire également: Coup de filet d’Europol, 175 «mules financières» identifiées en Suisse

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