Face à Revolut, les néobanques suisses ne sont pas encore prêtes à rivaliser
Finances personnelles
AbonnéLe nombre d’utilisateurs de services bancaires sur smartphone augmente en Suisse, mais il reste marginal malgré les tarifs avantageux. Surtout, la fintech britannique reste largement en tête

Les débuts de Zak ne se sont pas vraiment faits sur les chapeaux de roues. L’app développée par la banque Cler, première néobanque suisse, comptait 9000 utilisateurs début 2019, après neuf mois sur le marché, détaille Patrick Kissel. Pour le responsable de Zak et membre de la direction de la Banque Cler, si la crise du covid a provoqué un boom des paiements numériques, elle n’a en revanche pas entraîné une adoption massive des apps bancaires «ni chez nous, ni chez nos concurrents».