Le fils de Thierry Lombard arrive à la direction de la banque Landolt
Gestion
Le banquier privé genevois et ancien associé de Lombard Odier avait surpris la place financière fin 2015 en annonçant sa décision d’investir dans la banque Landolt

Alexis Lombard a rejoint le comité de direction de la banque Landolt à Lausanne. Le fils du banquier privé genevois Thierry Lombard concrétise un premier pas dans le rapprochement entre sa famille et l’établissement détenu par la famille Landolt. Son cousin Frédéric Binder devient lui aussi membre du comité de direction, signale le Registre du commerce du canton de Vaud.
En fin d’année dernière, la décision de Thierry Lombard d’investir dans la banque Landolt avait secoué le microcosme genevois de la gestion de fortune. Après 42 ans au sein du groupe Lombard Odier, l’ancien associé de la banque privée – retraité depuis fin 2014 – annonçait dans L’Agefi sa volonté de prendre une participation minoritaire dans la banque Landolt & Cie, basée à Lausanne et détenant une succursale à Genève.
Etre ou ne pas être associé
En toile de fond: l’accession de son fils Alexis au collège des associés de Lombard Odier. Arrivé dans la banque en 2008 après avoir travaillé chez Firmenich, l’ancien de l’Ecole hôtelière de Lausanne n’avait pas obtenu début 2015 la garantie d’accéder au titre d’associé, porté par six générations de Lombard avant lui. A 40 ans, il décidait donc de quitter en février dernier le groupe genevois, où il était responsable des marchés émergents pour la division de banque privée.
Agé de 68 ans, Thierry Lombard excluait d’assumer des responsabilités opérationnelles au sein de Landolt & Cie. Elles seront exercées par son fils et par le cousin de celui-ci, Frédéric Binder, qui travaillait lui aussi au sein de Lombard Odier jusqu’en début d’année. Leur arrivée au comité de direction de l’établissement lausannois a été officialisée en début de semaine dans le Registre du commerce du canton de Vaud.
Les contours de ce nouveau «projet familial et entrepreneurial» n’ont pas été dévoilés, si ce n’est qu’il vise à poursuivre le développement de l’établissement de gestion privée fondé en 1780, présidé par Pierre Landolt, l’arrière-petit-fils du fondateur du groupe pharmaceutique Sandoz, devenu Novartis. La banque Landolt ne publie pas de chiffres sur son activité.