Des analystes le disaient depuis plusieurs mois. La Banque nationale s’est rangée à leur avis: le franc ne «s’inscrit plus à un niveau élevé», a affirmé Thomas Jordan, lors de la conférence de presse de l’institution jeudi matin. La monnaie helvétique lui a-t-elle directement donné tort? Elle a bondi dans le sillage de la décision. Alors qu’elle s’échangeait encore à 1,0375 pour 1 euro en début de matinée, elle s’est appréciée à 1,0172 dans les minutes qui ont suivi la décision de relever les taux d’intérêt d’un demi-point. Après une phase de stabilisation, elle s’est encore renforcée à 1,0130 en début d’après-midi. Face au dollar, le mouvement a été identique.