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De l’argent sale entre encore en Suisse

Selon le Basel Institute on Governance, qui traque la corruption et le blanchiment, la Suisse a certes aboli le secret bancaire pour les comptes étrangers, mais ses banques admettent toujours des biens mal acquis

Image d'illustration. Billets de banque suisses. Le Contrôle fédéral des finances déplore que la législation ne parvienne pas à suivre le rythme des évolutions en matière de blanchiment d'argent. — © Gaetan Bally/KEYSTONE
Image d'illustration. Billets de banque suisses. Le Contrôle fédéral des finances déplore que la législation ne parvienne pas à suivre le rythme des évolutions en matière de blanchiment d'argent. — © Gaetan Bally/KEYSTONE

La Suisse est-elle toujours une place tournante de blanchiment d’argent sale et de financement du terrorisme? Le Basel Institute on Governance, une organisation privée dédiée à la prévention et à la lutte contre la corruption, la place au 95e rang sur une liste de 128 pays qui sont effectivement concernés. Le classement repose sur l’indice Accessing Money Laundering (AML) qui se base sur 18 critères et qui montre les risques de transactions financières illicites. Notre pays obtient 4,55 sur un maximum de 10 points, sur une échelle allant de 1 (meilleure note) à 10 (pire note). La moyenne globale de l’indice est de 5,25.

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