Le Parlement européen a accepté ce mardi sur un projet de directive visant à lutter contre l’utilisation de sociétés boîtes aux lettres. Le texte, la directive ATAD 3, prévoit notamment que les structures constituées dans le seul but de pratiquer une optimisation fiscale agressive ne pourront plus bénéficier des conventions fiscales internationales. Ce texte qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2024 aura aussi des conséquences pour les investisseurs et les fiduciaires suisses. Les explications d’Alexandre Bardot, avocat spécialisé en droit fiscal.