Les procédures pénales pour des actes de blanchiment se multiplient contre des personnes physiques et/ou des banques. Pour qu’une banque soit pénalement responsable, il est en tous les cas nécessaire qu’une personne physique au sein de l’établissement ait perpétré un acte de blanchiment. En général, les autorités de poursuite mènent des procédures distinctes contre la personne physique d’une part, la banque d’autre part, ce qui rend l’exercice des droits de la défense difficile.