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Même les PIIGS sont devenus fréquentables

La plupart des Etats européens se font désormais rémunérer pour leurs emprunts à dix ans, sauf les pays méditerranéens. Mais la situation devrait rapidement «se normaliser»

Photographie de l'indice boursier SMI, 15 janvier 2015.  — © Walter Bieri/Keystone
Photographie de l'indice boursier SMI, 15 janvier 2015.  — © Walter Bieri/Keystone

On ne prête qu’aux riches. A l’ère des taux négatifs, on n’a jamais autant fait mentir le vieil adage. Les investisseurs se ruent même sur les obligations des PIIGS – selon le surnom qui avait été donné, au plus profond de la crise de 2008, à cinq pays: Portugal, Italie, Irlande, Grèce et Espagne (Spain en anglais). Les rendements des obligations à dix ans émises par Madrid et Lisbonne frisent désormais le zéro. Il y a sept ans, ceux qui auraient pris le risque de financer ces pays, en pleine crise de la dette, pouvaient espérer en tirer respectivement 7 à 37% de rendement.

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