Lorsque ma fille est née il y a dix-neuf ans, mon épouse et moi travaillions à 100%. Quand la pédiatre a voulu lui faire ses premiers vaccins, nous avons demandé si c’était vraiment nécessaire. Ou s’il n’existait pas des solutions différentes, comme les médecines douces. Elle nous a alors judicieusement fait remarquer que «les médecines douces étaient faites pour les gens qui vivent doucement». Nous voulions de la médecine douce tout en continuant à travailler à 100%, à vivre à cent à l’heure, et si notre enfant était malade un jour, il fallait qu’il soit sur pied le lendemain, pour que nous puissions le remettre à la crèche et retourner au boulot comme si de rien n’était.