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Nestlé, les trois ans qui ont tout changé

En perte de vitesse, la multinationale de l’agroalimentaire était décrite en 2016 comme sclérosée par son «système de barons». Mark Schneider, un outsider, déconnecté du secteur et de la «culture Nestlé», a été nommé à sa tête pour faire le grand ménage. Trois ans après, il pourrait avoir tout juste commencé les travaux

Le détail saute aux yeux. Dans les couloirs de Nestlé, les cravates sont devenues rares. «Tous les fayots n’en portent plus», ironise une source interne. La faute à la levée de l’obligation par celui qui est alors, en 2017, le tout nouveau directeur de la multinationale veveysanne: Mark Schneider n’en porte pratiquement jamais.

Sous l’impulsion du Germano-Américain de 54 ans, la multinationale a changé de style. Elle a transformé près de 10% de son portefeuille. Elle a finalisé des transactions pour un montant total de 14 milliards de francs l’an passé. En trois ans, elle a distribué plus de 20 milliards de francs à ses actionnaires et amené les premiers «gilets jaunes» sur les rives de Vevey. Et malgré son poids – plus de 90 milliards de revenus, 308 000 collaborateurs dans 190 pays – le géant paraît plus mobile que jamais.

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