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Pascal Saint-Amans: «Je ne suis pas le fossoyeur du secret bancaire suisse»

Le directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE quitte ses fonctions après quinze ans de service. Il détaille ses relations avec la Suisse, qui dispose enfin d’un système de taxation crédible, et relève que les Etats-Unis n’ont toujours pas mis en place l’échange automatique d’informations

Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, à Sydney, le 23 février 2014.  — © Dan Himbrechts/EPA via AFP Photo
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, à Sydney, le 23 février 2014. — © Dan Himbrechts/EPA via AFP Photo

Pascal Saint-Amans est un personnage connu en Suisse. Il a négocié avec nos diplomates les réformes du système fiscal helvétique. Il a été traité maintes fois de fossoyeur du secret bancaire suisse. Le haut fonctionnaire de l’OCDE n’en tient rigueur à personne et viendra même bientôt enseigner dans une université romande. Deux semaines avant son départ de l’OCDE, il explique au Temps le long et difficile parcours de la réforme de la fiscalité internationale. «Dans le sillage de la crise financière de 2008, les Etats ont compris que les caisses publiques étaient vides et que les contribuables, particuliers et entreprises, ne payaient pas leurs impôts», rappelle-t-il.

Le Temps: Vous avez annoncé votre démission pour la fin du mois. Partez-vous avec le sentiment de «mission accomplie»?

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