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La CLCV avait déjà déposé plainte et s'était constituée partie civile dans cette affaire de crédits immobiliers souscrits par 4 655 clients entre 2008 et 2010. Ils étaient accordés en francs suisses, d'où des taux d'intérêts avantageux, et remboursés en euros.
Le risque de change minimisé
La banque avait vanté la stabilité entre les deux monnaies mais, avec la crise de l'euro, les capitaux à rembourser ont flambé à mesure que la monnaie unique baissait par rapport au franc suisse, mettant les emprunteurs en difficulté.
BNP Paribas Personal Finance est soupçonnée d'avoir minimisé dans ses offres et ses argumentaires commerciaux auprès des intermédiaires le risque de change et de hausse du capital à rembourser. Le groupe assure, au contraire, que les contrats comportaient des mentions explicites sur les opérations de change et leur impact.