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Publié mercredi 5 octobre 2016 à 19:43

Le gérant de fortune indépendant genevois Prime Partners s’attaque à un nouveau type de clientèle – les institutionnels ou semi-institutionnels – auxquels il propose désormais un service de conseil personnalisé. Cette évolution fait suite à l’arrivée, début janvier 2016, de François Savary. L’ancien responsable des investissements de la Banque Reyl est aujourd’hui le directeur adjoint de la société de gestion installée rue des Alpes, au cœur de Genève.

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Dans son sillage, plusieurs familles fortunées, «qui vivent en Suisse ou qui y passent une grande partie de leur temps», ont rejoint Prime Partners. «Il nous a rapidement semblé évident que nous devions pouvoir leur proposer un service de conseil personnalisé pour l’allocation de leurs actifs», précise François Savary.

«Ces grandes familles n’ont aujourd’hui plus forcément l’impression de bénéficier d’un service sur-mesure, avec des gens qui sont toujours à leur écoute, dans les banques ou chez les gérants qui les accueillent, explique François Savary. Par ailleurs, ce qui les intéresse chez Prime Partners c’est qu’il n’y a pas de conflits d’intérêts puisque nous n’avons pas de fonds maisons que nous essaierons à tout prix à leur vendre pour faire des marges.»

Un bureau au Portugal et une licence en Suisse

Pour garantir ce modèle d’architecture ouverte aux clients de Prime Partners – que ce soit de nouveaux arrivants ou des clients de longue date – François peut s’appuyer sur une équipe de trois personnes. Il a notamment recruté au début du mois d’août son ancien collègue au sein de la Banque Reyl Julien Serbit.

Fondé en 1998 par six anciens de la Société de Banque Suisse, Prime Partners gère désormais quelque 2,7 milliards de francs pour une trentaine de collaborateurs. Comme prévu, François Savary a été nommé «partenaire» au début du mois d’avril, si bien que la société compte aujourd’hui vingt actionnaires.

Les prochaines étapes pour Prime Partners seront l’ouverture d’un bureau de conseil au Portugal, pour se garantir un accès au marché européen et se rapprocher des clients brésiliens, ainsi que l’assujettissement à une surveillance de la Finma. «Mais attention, il n’est pas question pour nous de devenir une banque», précise François Savary.