Dans l’activité non-vie, le taux combiné, qui met en relation le coût des sinistres et des frais généraux par rapport aux primes, est de seulement 78,4%, contre 102% au deuxième trimestre 2010. Plus il est faible et plus l’activité est profitable.
Le groupe montre qu’il a bien maîtrisé les turbulences des marchés financiers. Le rendement des investissements est de 4,3% (en dollars). L’exposition aux risques souverains de l’Europe périphérique a été fortement réduite pour ne représenter que 0,05% des actifs (voir ci-dessous).
Enfin, le groupe a bel et bien tourné la page de la restructuration pour s’orienter vers les opportunités de croissance. Les recettes de primes sont en hausse de 12,6% à 2,8 milliards de dollars. Et à taux de change constant, la hausse est de 7,1%.
Les renouvellements de contrats de juillet ont confirmé la tendance observée en janvier et avril. D’une part, le cycle de la réassurance redevient favorable dans le sens où la demande augmente, par exemple pour les catastrophes naturelles, et les tarifs sont mieux orientés. D’autre part, Swiss Re gagne des parts de marché. En juillet, la croissance de Swiss Re atteint 8% à taux de change constant et les prix des contrats sont en hausse de 5%. Depuis le début de l’année, le portefeuille de contrats s’est accru de 20% à 12 milliards, et les prix ont été stabilisés.