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Trafigura abandonne ses «apporteurs d’affaires», intermédiaires au rôle parfois trouble

Le géant du négoce basé à Genève ne devrait plus travailler avec des intermédiaires d’ici à octobre. Le rôle de certains de ces individus, connus pour leurs carnets d’adresses, est actuellement sous la loupe des justices américaine, brésilienne et suisse

Le siège de Petrobras au Brésil. Le rôle des intermédiaires des traders suisses auprès de la compagnie pétrolière d’Etat est actuellement dans le viseur de la justice. — © REUTERS/Sergio Moraes
Le siège de Petrobras au Brésil. Le rôle des intermédiaires des traders suisses auprès de la compagnie pétrolière d’Etat est actuellement dans le viseur de la justice. — © REUTERS/Sergio Moraes

Trafigura renonce aux intermédiaires. D’ici à octobre prochain, les fameux «apporteurs d’affaires» – comme on les surnomme aussi dans le secteur des matières premières – devraient devenir de l’histoire ancienne pour la maison de négoce genevoise. C’est du moins ce qu’elle a assuré ce week-end dans une prise de position envoyée au Financial Times.

En mars, en marge du sommet des matières premières de Lausanne, Trafigura avait déjà évoqué, de manière confidentielle, son intention de moins recourir à ces individus au carnet d’adresses bien rempli. Un message qui faisait suite à plusieurs procédures judiciaires – en Suisse, aux Etats-Unis ou au Brésil – visant leur rôle dans l’attribution de certains contrats dans des pays riches en ressources naturelles.

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