Justice
AbonnéUn banquier genevois contestait son licenciement. Responsable du desk américain jusqu’en 2011, il avait gagné aux Prud’hommes. La dernière instance considère que son niveau hiérarchique et ses connaissances ne permettent pourtant pas de rejeter la faute sur Credit Suisse
Il faisait partie de la vingtaine d’employés désignés comme des «voyous» par l’ancien patron de Credit Suisse. Brady Dougan témoignait en 2014 à Washington face au Sénat et reconnaissait que son établissement avait violé les lois américaines en gérant les avoirs de clients étasuniens non déclarés. Mais c’était le fait d’une poignée de collaborateurs et la direction n’en savait rien, avait précisé l’ex-directeur général. En mai de la même année, la banque acceptait de payer une amende de 2,4 milliards de dollars aux autorités américaines.