En décembre 2021, UBS a été condamnée à payer 1,8 milliard d’euros (1,87 milliard de francs) pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France. Ce jugement en appel avait considérablement revu à la baisse la facture pour la banque, qui s’était élevée à 3,7 milliards d’euros en première instance, assortie de 800 millions d’euros de dommages et intérêts à verser à l’Etat français. L'établissement s'est pourvu en cassation après le verdict de la chambre d'appel.
Sans ces provisions supplémentaires, les charges opérationnelles d’UBS auraient augmenté de 4% en 2021 et son bénéfice avant impôt aurait bondi de 25%, selon le communiqué de presse.
Cinq milliards pour les rachats d’actions
Son ratio coûts/revenus s’est établi à 73,6%, en hausse de 0,4 point de pourcentage. Une hausse de ce rapport, correspond à une dégradation de l’efficacité d’une banque. La performance des fonds propres s’est établie à 17,5%. Après avoir racheté pour 2,6 milliards de dollars d’actions en 2021, UBS prévoit de consacrer jusqu’à 5 milliards de dollars à l’acquisition de ses propres actions en 2022.
«Notre quatrième trimestre a marqué une forte fin d’une année de croissance durable», déclare le directeur général Ralph Hamers, dans le communiqué de la banque.