Parmi les personnes arrêtées au cours de l'opération, il y a des ressortissants colombiens mais aussi d'autres nationalités, a déclaré mardi le vice-président Tareck El Aissami à la télévision nationale.
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La Colombie accusée
Lors de cette opération policière, plus de 1130 comptes dans une vingtaine de banques vénézuéliennes ont été bloqués, soit l'équivalent en monnaie locale de 4 millions de dollars selon le taux du marché noir, a précisé le vice-président.
Sur certains sites internet, cibles de l'opération policière, l'évaluation des monnaies est jusqu'à douze fois supérieure au taux officiel et le gouvernement les accuse d'être responsables de la dévaluation de plus de 90% de la monnaie locale – le bolivar –, ainsi que de l'hyperinflation qui frappe le pays.
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Le gouvernement a instauré son monopole sur les devises en 2003 lorsqu'il a également imposé des taux de change très stricts dans ce pays où l'inflation devrait atteindre 13 000% cette année, selon le FMI. Tareck El Aissami a de nouveau accusé la Colombie d'être derrière la manipulation des taux de change avec pour but de «déstabiliser l'économie vénézuélienne» et de renverser le président Nicolas Maduro.