Vers une assurance pandémie obligatoire
Grands risques
AbonnéLes assureurs suisses proposent un partenariat public-privé. Ils financeraient une partie de la couverture du risque de pandémie et l’Etat interviendrait comme réassureur. Le projet coûterait près de 10 milliards de francs. La balle est dans le camp du Conseil fédéral

La Suisse n’est pas prête à affronter les grands risques. Ce n’est pas seulement vrai pour la pandémie. D’autres menaces restent non assurées. Par exemple, «nous ne sommes pas suffisamment équipés pour faire face aux effets d’une pénurie d’électricité. Nous regrettons aussi que l’assurance tremblements de terre ne soit toujours pas obligatoire», a déclaré jeudi Juan Beer, membre de la direction de l’Association suisse d’assurances (ASA).