La circulaire s’attache particulièrement à encadrer les rémunérations variables, qui devront être couvertes par le succès économique à long terme de l’entreprise. La Finma insiste, elle souhaite «influer durablement sur les pratiques du secteur financier en matière de rémunérations. Il faut éviter que les systèmes de rémunération n’incitent à prendre des risques excessifs susceptibles de mettre en péril la stabilité des établissements financiers».

Après consultation des milieux concernés, tout l’été, le lien avec la notion de «gain économique» a ainsi été remplacé par un lien avec le «succès économique», à long terme. Ce dernier tient compte de tous les coûts du capital (y compris ceux des fonds propres), ainsi que du profil de risque de l’établissement financier.

Seuil de 2 milliards de francs

De plus, la circulaire ne sera impérative que pour les sept plus grandes banques et les cinq plus grandes assurances, a précisé la FINMA. Celle-ci a toutefois renoncé à en limiter l’application aux deux plus grandes banques, comme certains le demandaient. Sont concernés les établissements financiers devant détenir au moins 2 milliards de CHF au titre de fonds propres ou de marge de solvabilité exigés. Le seuil a été relevé pour diminuer la pression sur les petits établissements, auxquels la Finma recommande toutefois de suivre les mêmes lignes directrices.