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Gabriel Zucman: «Il y a une très forte demande de justice fiscale»

L’accord sur la fiscalité des multinationales est un pas dans la bonne direction, estime Gabriel Zucman. L’économiste français plaide désormais pour l’instauration d’un impôt international sur l’extrême richesse

Gabriel Zucman lors du lancement de l'Observatoire européen de la fiscalité, à Bruxelles, le 1er juin 2021. — © FRANCOIS WALSCHAERTS / POOL / KEYSTONE
Gabriel Zucman lors du lancement de l'Observatoire européen de la fiscalité, à Bruxelles, le 1er juin 2021. — © FRANCOIS WALSCHAERTS / POOL / KEYSTONE

A seulement 36 ans, Gabriel Zucman a acquis une renommée internationale pour ses travaux sur les inégalités sociales et les paradis fiscaux. L’auteur de La Richesse cachée des nations partage son temps entre l’Université de Berkeley, en Californie, et l’Ecole d’économie de Paris. Economiste engagé et fin pédagogue, ce proche de Thomas Piketty était de passage la semaine passée à l’Université de Lausanne pour y donner un séminaire de recherche à la faculté des HEC. A cette occasion, Gabriel Zucman, qui est également directeur de l’Observatoire européen de la fiscalité, a accepté de répondre aux questions du Temps.

Les Suisses sont appelés à se prononcer le 18 juin sur l’imposition des grandes entreprises, selon le projet de l’OCDE. En quoi cet accord représente-t-il une avancée?

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