Sri Lanka
AbonnéEn acceptant une restructuration de la dette de l’Etat insulaire en défaut de paiement depuis avril 2022, la Chine a ouvert la porte à une aide du FMI. Les pays les plus endettés aimeraient y voir un infléchissement de la politique de leur créancier numéro un

Le soulagement du président Ranil Wickremesinghe était perceptible lorsqu’il a annoncé mardi 7 mars au parlement sri-lankais avoir reçu un accord de principe de la part de la banque chinoise Eximbank sur son plan de restructuration de la dette extérieure. La Chine, premier créancier bilatéral du pays (avec plus de 10% de la dette souveraine), était le dernier que le Sri Lanka devait convaincre, après l’Inde et le Japon, afin que le programme d’aide discuté avec le Fonds monétaire international (FMI) depuis septembre 2022 soit débloqué. Ce sera le cas si le conseil d’administration du FMI donne son accord le 20 mars à l’octroi d’une aide de 2,9 milliards de dollars, conditionnée à la mise en œuvre de réformes structurelles.