Conjoncture
AbonnéL’explosion des dépenses liées à la lutte contre le covid, l’appréciation du dollar et la hausse des prix des vivres et de l’énergie ont vidé les caisses de ce pays d’Afrique de l’Ouest autrefois exemplaire

Les créanciers privés du Ghana, banques et assurances occidentales en premier, sont sur le qui-vive. Ils pourraient être appelés à sacrifier 30% de la valeur nominale de leurs titres dans le cadre d’une restructuration de la dette souveraine de ce pays d’Afrique de l’Ouest. En effet, Accra a annoncé lundi la suspension du paiement des échéances sur une partie de ses créances, dont les obligations libellées en euros et des prêts commerciaux.