Technologie
AbonnéDans le secteur très lié à la chimie qu’est la création de fragrances et d’arômes, Givaudan s’essaye à l’ajout de touches d’intelligence artificielle et de Big Data. Parmi les dernières idées explorées par le, discret mais omniprésent, leader mondial du secteur: «donner à voir les odeurs»

Ces virages stratégiques qui se dessinent, ces initiatives qui changent les modèles d’affaires, ces enjeux qui appellent à l’innovation... Deux fois par mois, «Le Temps» s’intéresse à la vie des entreprises suisses telle qu’on ne la perçoit pas de prime abord.
Plongez dans notre série d'articles.
Avec l’âge, on estime souvent qu’il devient de plus en plus difficile de se mettre aux nouvelles technologies. Mais, malgré ses 250 ans d’histoire, Givaudan s’empare de l’intelligence artificielle (IA). Dans l’imaginaire collectif, l’industrie de la parfumerie et des arômes s’associe plus au laboratoire de chimie plein de fioles et d’éprouvettes qu’à une salle de serveurs informatiques, à des algorithmes ou à des super-ordinateurs. D’autant que cette activité repose sur un sens bien humain, que la machine n’est pas (encore) capable de reproduire: l’odorat.