Opérations de rachat
Du coup, Google tente aujourd'hui de les racheter le plus vite possible afin de régulariser sa situation. La société propose de reprendre les actions au prix auquel elles ont été vendues aux employés, plus un intérêt de 10% par année. Les stock-options seront, elles, rachetées à 20% de leur valeur. L'offre est valable jusqu'à fin septembre. Au total, Google envisage de débourser ainsi 25,9 millions de dollars pour ces opérations, alors que les titres rachetés pourraient valoir jusqu'à 3,2 milliards de dollars. A noter que Google dispose aujourd'hui de réserves d'environ 550 millions de dollars.
Il était jeudi trop tôt pour savoir si l'annonce de cette erreur commise par Google aurait une incidence sur le début de la cotation de ses titres, selon plusieurs médias américains. Selon la société, les employés qui ne voudraient pas se séparer des actions en question pourront les vendre dès les premiers échanges, et aucune menace de sanction ne semblait hier planer au-dessus de Google. Selon la société, un actionnaire détenant plus de 5% du capital ainsi qu'un dirigeant en possession de 52 783 actions auraient déjà annoncé leur intention de ne pas vendre leurs titres à Google.
La communauté financière sera davantage échaudée par cette annonce. De plus en plus de voix s'élèvent aujourd'hui pour inciter les investisseurs à ne pas enchérir pour les titres de Google, et à attendre que le cours de l'action baisse dès les premières heures de cotation.