Ukraine
AbonnéL’Allemagne, dépendante du gaz russe, se tourne vers d’autres fournisseurs et veut relancer ses centrales nucléaires, une tendance qu’on retrouve ailleurs. Dans les coulisses, notamment en Suisse où se négocient 75% des hydrocarbures russes, la terre tremble également

Dans le sillage de la guerre en Ukraine, un nouvel ordre semble se dessiner sur le front de l’énergie, de son négoce en Suisse à sa consommation dans le monde. L’Europe surtout, qui dépend du gaz, du pétrole et du charbon russe, cherche à s’affranchir au plus vite de ces énergies toujours plus chères et dont l’approvisionnement n’est plus garanti. Le baril de Brent s’échangeait jeudi à 115 dollars, un record depuis 2012.