Conjoncture
AbonnéLa structure du PIB suisse le rend plus résilient que celui de la plupart de ses voisins. Le confinement, plus court et moins strict, a aussi aidé. La reprise pourra être très différente d’un secteur à l’autre, préviennent toutefois les économistes

De toute l’économie suisse, un seul secteur n’a pas plongé au deuxième trimestre, la pharma. Tout le reste a vu rouge, alors que la pandémie se répandait dans le monde et que les gouvernements imposaient des mesures sanitaires. Le Seco a révélé jeudi l’ampleur des dégâts: une chute historique de 8,2% du produit intérieur brut (PIB) suisse entre avril et juin. Le plus important plongeon depuis que l’administration a commencé à compiler ces statistiques en 1980.
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