Dans les allées de Watches and Wonders, prises cette année d’assaut par les visiteurs en provenance d’Asie, absents en 2022 pour cause de covid, la publication du rapport de Morgan Stanley sur le commerce des montres suisses passe presque inaperçue. C’est à l’abri des regards, dans les salons feutrés des stands que le document aussi attendu que décrié, suscite de plus vives discussions. Cultivant le secret aussi âprement qu’elle défend les savoir-faire, l’industrie horlogère helvétique déteste voir son chiffre d’affaires ou le nombre de pièces vendues être rendus publics, ne serait-ce qu’au travers d’estimations.