économie
AbonnéLa récente faillite du groupe Aiôn ne symbolise de loin pas le paysage industriel horloger français. La volonté de redynamiser ce secteur est intacte et un plan de relance de 125 millions d’euros ambitionne de redorer l’image de la montre à la française

Les effets d’annonce et, finalement, la faillite il y a dix jours du groupe Aiôn – qui ambitionnait de concurrencer l’industrie horlogère helvétique – ont jeté une forme de discrédit sur ce secteur dans l’Hexagone. Au risque de faire oublier que notre voisin fut, entre le siècle des Lumières et le milieu du XXe siècle une grande nation horlogère. Bien que natif de Neuchâtel, Abraham-Louis Breguet, considéré comme le père de l’horlogerie moderne, a, en effet, mené toute sa carrière à Paris. Aujourd’hui encore, le Jura français compte plusieurs écoles qui fournissent en horlogers les prestigieuses maisons suisses.