Concurrence
AbonnéLe groupe Aiôn, qui ambitionne de concurrencer la Suisse en termes de production horlogère, pourrait bien être la nouvelle victime d’un entrepreneur suisse, qui sévit depuis des décennies dans le milieu

Les investisseurs français de Aiôn Group, qui se sont fixés pour objectif de «positionner la France comme un pays producteur horloger majeur à l’international», vont peut-être rapidement déchanter. Présenté la semaine dernière par Le Temps, le projet du groupe hexagonal prévoit la construction d’une usine de 10 000 m² à La Ciotat, dans le sud de la France. Doté d’un capital social de 20 millions d’euros, le groupe sera également soutenu à hauteur de 500 000 à 1 million d’euros par le plan France Relance. Ses promoteurs souhaitent offrir une alternative au quasi-monopole des mouvements helvétiques.