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Omega grugée par ses propres employés lors d’une vente aux enchères

La filiale de Swatch Group a été escroquée par ses propres collaborateurs lors d’une vente aux enchères. Une ancienne Speedmaster, qu’elle a acquise en 2021 pour un montant record, était en fait une montre bricolée par des faussaires

Image d'illustration. Un stand Omega au salon Baselworld à Bâle, en mars 2018. — © Georgios Kefalas/Keystone
Image d'illustration. Un stand Omega au salon Baselworld à Bâle, en mars 2018. — © Georgios Kefalas/Keystone

L’histoire est rocambolesque et alimente les potins du Tout-Paris. Lors d’une vente aux enchères à Genève, une ancienne Speedmaster s’est arrachée pour la somme mirobolante de 3 millions de francs. Or, il s’avère que le garde-temps était un assemblage de composants, bricolé à partir de plusieurs montres, a révélé la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) la semaine passée dans une longue enquête. Pour couronner le tout, on apprend que c’est Omega qui a racheté l’objet. La filiale de Swatch Group explique qu’elle a été trompée par trois employés, qui ont entre-temps été licenciés.

L’affaire remonte au 5 novembre 2021 lors d’une vente de la maison Phillips à Genève. Parmi les objets proposés: une Omega Speedmaster. Selon le catalogue, il s’agit de l’un des premiers exemplaires de ce modèle légendaire. La Speedmaster deviendra plus tard culte sous le nom de Moonwatch, car les astronautes de la NASA l’ont portée lors du premier alunissage en 1969.

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