Jeans foncés, veston et chemise bleu marine, c’est au Design Museum de Londres que Patrick Getreide a donné rendez-vous. Il porte une montre à chacun de ses poignets. Deux Patek Philippe exceptionnelles, dont une fabuleuse répétition minute, au carillon doté d’une sonorité magique. «Je plane quand je l’écoute», sourit-il, les yeux pétillants d’admiration. Il en sort deux autres de ses poches. Des pièces qui valent des centaines de milliers de francs. Des chefs-d’œuvre qu’il a voulu faire découvrir pour la première fois au public à l’occasion d’une exposition unique en son genre qui a ledit musée pour écrin, jusqu’au 25 mai. Elle devrait ensuite faire escale à New York et au Moyen-Orient.