Horlogerie
AbonnéGeorges Gay, horloger de la vallée de Joux, avait conquis le monde. Vendant des garde-temps à des clients des quatre coins de la planète, il employait près d’une centaine de personnes dans ses ateliers. Aujourd’hui, deux de ses petits-fils font renaître cet héritage tombé dans l’oubli au début du millénaire

Jean-Michel Gay-Golay a ce regard de passionné. Des étoiles dans les yeux quand il évoque le parcours de son grand-père, et ses souvenirs dans la vallée de Joux. La crise sanitaire a servi, pour lui et l’un de ses frères, de déclencheur. Une amorce pour concrétiser un rêve qui les taraude depuis un certain temps déjà: redonner vie à la marque horlogère fondée par leur grand-père en 1943, dans le village des Bioux. C’est aujourd’hui chose faite, et ils viennent de présenter leur nouveau modèle, Altitude 1004 (en référence à l’altitude du lac de Joux). Un chronographe animé par le légendaire mouvement Valjoux 7750. Il comporte deux complications: une phase lune à trois heures et un quantième à aiguille. Parce que Jean-Michel Gay-Golay et son frère Philippe ne veulent pas créer des montres hors de prix.