Dans le monde de l’horlogerie, Maurice Lacroix fait figure d’inclassable, une sorte d’ovni, qui après des années de galère sort enfin des chiffres rouges et semble s’être trouvé. La marque dont le site de production se trouve à Saignelégier (JU) et le siège à Zurich, s’est cherchée durant longtemps, tentant de flirter avec un segment haut de gamme qui n’était pas le sien. Désormais recentrée, la voilà visiblement prête à rogner des parts de marché dans une gamme de prix que les analystes disent moribonde, à savoir celle des garde-temps de 1000 à 3000 francs (prix clients).