C’est un terrain de chasse gardée depuis près de vingt ans qui s’ouvrira à fin 2022 à l’ensemble de l’industrie horlogère. Le brevet du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM, à Neuchâtel) sur les spiraux en silicium, déposé le 25 novembre 2002, tombera alors dans le domaine public en Europe, puis dans le reste du monde l’année suivante. Le spiral, c’est le cœur qui fait battre la mesure d’une montre mécanique. Le silicium, lui, permet de produire des mouvements insensibles aux effets du magnétisme, ennemi juré de la précision horlogère. Ses sources sont multiples: aimants de sacs à main, frigos, haut-parleurs, etc.