Par ailleurs, si l'on prend la valeur des fonds propres divisée par le nombre d'actions, on arrive à 333 francs. Nous étions donc clairement sous-évalués. Notre société a évolué. Suite à la fusion avec Miauton, nous sommes davantage orientés vers la rentabilité qu'auparavant.
– 12% de hausse des ventes dans un marché assez morose. Vous y êtes parvenus par l'augmentation des prix ou des volumes?
– Très partiellement par l'augmentation des prix. Nos commerciaux ont été très incisifs tout en privilégiant les marges. Nous n'avons pas vendu nos produits à tout va.
– Ne craignez-vous pas un rachat par un concurrent?
– Aujourd'hui, on observe des mouvements plus importants sur nos titres qu'il y a dix-huit mois. Certains étrangers s'intéressent au marché suisse. On a vu Sanitas Troesch racheté par Saint-Gobain. Bénéficions-nous de cette vague d'intérêt? C'est possible. Mais un groupe d'actionnaires, dont ma famille, est fidèle à l'entreprise. Alors aujourd'hui, une OPA… Cela dépend du prix, il faudrait parvenir à convaincre ce groupe pour la tenter. Mais si quelqu'un propose le double du prix actuel, certains risquent de se gratter la tête.
– Vous disposez d'actifs immobiliers intéressants. Seriez-vous prêts à les vendre?
– Oui, tout ce qui n'est pas opérationnel pour une entreprise de distribution comme la nôtre n'a pas d'intérêt.