Les entreprises font généralement leurs adieux à la bourse parce qu’elles ont été rachetées par un concurrent ou par des investisseurs financiers. Ce n’est pas le cas de Bobst. Une nouvelle ère s’ouvre pour le fleuron vaudois fondé en 1890, qui redevient une entreprise privée. Grâce à son offre publique d’achat (OPA) lancée en septembre, la holding familiale JBF Finance, qui était déjà l’actionnaire principal de Bobst avec 53% du capital-actions, en détient désormais 85%. Face aux contraintes administratives et financières, rester coté devenait de plus en plus compliqué pour la multinationale qui emploie plus de 5800 personnes dans le monde. Le directeur général Jean-Pascal Bobst explique les conséquences de ce virage stratégique.