L’intelligence artificielle est de plus en plus utilisées dans fraudes lors de paiements en ligne. Pour Joël Winteregg, directeur général de NetGuardians, c'est aussi la seule arme à même de contrer le phénomène

Les fintech étaient supposées écraser les banques traditionnelles. C'est loin d'être le cas. Notre dossier spécial sur les technologies financières et l'intelligence artificielle
Les banques sont les premières concernées par la nécessité d’une lutte systématique contre un mouvement de piratage et de fraude de grande ampleur, qui se développe à mesure qu’il s’industrialise grâce à l’IA. La fintech NetGuardians que Joël Winteregg a créée en 2007 à Yverdon s’est réinventée en 2016 pour répondre à ce besoin. Initialement dédiée à la détection des intrusions dans les réseaux informatiques, la start-up suisse s’est alors lancée dans la production de solutions qui reposent sur l’intelligence artificielle (IA) pour identifier toutes sortes d’anomalies dans les flux financiers: celles liées aux arnaques bancaires, à des vols d’identité, à des activités de phishing, à des fausses factures, etc.