Johnson & Johnson sous pression à Neuchâtel
Investissement
AbonnéDes députés demandent aux autorités cantonales d’exiger la restitution des aides publiques versées au groupe américain suite à sa décision de délocaliser une partie de ses activités au Mexique et au Costa Rica et de licencier 320 collaborateurs dans le canton

A Neuchâtel, les partis de gauche (Parti socialiste, SolidaritéS) entendent maintenir la pression sur Johnson & Johnson. La raison: la multinationale américaine a confirmé fin février sa décision de délocaliser une partie de sa production d’équipements médicaux de Neuchâtel au Costa Rica et au Mexique. Avec à la clé 320 licenciements. La colère se cristallise autour du refus de l’entreprise de présenter un plan social. Elle concerne aussi un deuxième volet. «Nous exigeons la restitution des allègements fiscaux et autres aides dont Johnson & Johnson a bénéficié ces dernières années», tempête Florence Baldacchino, députée SolidaritéS au Grand Conseil.