L’«appel du devoir» de Sergio Ermotti pour gérer une fusion risquée
Banque
AbonnéLe Tessinois de 62 ans, qui a transformé UBS après le sauvetage étatique, revient à sa tête. Son succès et ses connexions politiques ont pesé davantage que l’expérience de son successeur Ralph Hamers aux Pays-Bas, lequel doit céder sa place

Le dimanche 19 mars au soir, Colm Kelleher était aux côtés des autorités suisses pour annoncer une transaction historique. Le lendemain, l’Irlandais, président d’UBS, appelait Sergio Ermotti pour le sonder sur un éventuel retour. Dix jours plus tard, ce mercredi matin, la banque a annoncé que le Tessinois reprendrait les rênes de l’établissement qu’il a dirigé pendant près d’une décennie, jusqu’en 2020. L’actuel directeur général, Ralph Hamers, restera «quelques mois» pour assurer la transition.