En 2008, lorsque Credit Suisse, frappé par la crise des crédits immobiliers pourris, doit augmenter sa couverture en fonds propres, elle se tourne vers le Qatar. Quatorze ans plus tard, en 2022, la deuxième banque suisse doit procéder à une nouvelle augmentation de capital pour éponger les pertes provoquées par les débâcles de ses partenaires Greensill et Archegos. C’est du côté de l’Arabie saoudite qu’elle regarde. Basée à Djeddah, Saudi National Bank, désignée comme le plus grand établissement financier du pays, devient en novembre le premier actionnaire de Credit Suisse avec une participation de près de 10%.