Analyse
AbonnéANALYSE. Mises à terre par la pandémie, les compagnies aériennes se préparent à une année 2021 guère meilleure que celle écoulée. Malgré les aides gouvernementales, certaines disparaîtront

Entre le 11 septembre 2001 et la crise financière de 2008, l’aviation a déjà connu deux difficultés majeures ces vingt dernières années. Mais rien de comparable à ce qui est décrit comme la plus grande crise du secteur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Rien que pour 2020, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime les pertes nettes du secteur à 118 milliards de dollars (107 milliards de francs) selon ses prévisions actualisées le 25 novembre. Et, pour l’année prochaine, l’organisme – qui regroupe 290 compagnies représentant plus de 80% du trafic mondial de passagers – les a revues à la baisse avec 38,7 milliards de dollars de pertes contre un peu plus de 15 millions de pertes en juin dernier.