De son côté, la fondation collective autonome Nest, qui représente un millier de PME suisses et gère quelque 650 millions de francs, dont 1 à 2% du capital de Leica Geosystems, se prononce contre l'offre d'Hexagon. «Leica est surpondérée dans notre portefeuille parce que cette entreprise s'est donné des critères contraignants de durabilité environnementaux et sociaux et les applique rigoureusement. En revanche, ces critères ne sont pas mentionnés chez Hexagon. Cela ne veut pas dire que cette entreprise se comporte mal sur ce plan, mais il n'y a pas de garantie, et nous y voyons une menace à terme pour Leica Geosystems en cas de reprise», explique Roby Tschopp, président du conseil de Nest.
Leica réitère son refus à Hexagon
L'offre suédoise est «unilatérale et inopportune»
Dans un communiqué de presse ainsi que dans deux grandes annonces publiées par la NZZ et Le Temps vendredi, le conseil d'administration de Leica Geosystems recommande «fermement» aux actionnaires de la société saint-galloise de ne pas donner suite à l'offre d'Hexagon lancée lundi.
L'OPA suédoise est qualifiée d'«unilatérale et inopportune». Elle porte sur un prix de 436 francs par action, alors que certains analystes évoquent des objectifs de cours dépassant les 500 francs par action. Par ailleurs, le titre continue de se négocier au-dessus du montant offert par Hexagone.