A l’agenda:

En Suisse, la Banque nationale suisse (BNS) publie ses réserves de devises à fin novembre. L’Office fédéral de la statistique publie les hébergements en Suisse en octobre, ainsi que les statistiques définitives de l’été 2015.

A l’étranger, les ministres des Finances de la zone euro – que l’on appelle Eurogroupe – se réunissent à Bruxelles. Washington publie les statistiques du crédit à la consommation pour octobre et Berlin communique les chiffres de sa production industrielle.

A lire:

Fintech. Plus de 160 start-up actives dans les services financiers – on parle alors de la «fintech» – sont présentes en Suisse. Même Swisscom s’y intéresse. Mais si les initiatives se multiplient, elles semblent manquer de financement, selon une étude publiée par IG Bank. En Allemagne, moins connue comme une place financière que la Suisse, les investissements ont été 40 fois supérieurs.

Pour notre éditorialiste, il faut embrasser la fintech sans attendre. C’est une réponse immédiate à la situation financière actuelle. Et le client n’hésite pas longtemps quand les coûts d’un service sont abaissés de 90%…

Biotech. Le campus abandonné par Merck Serono il y a quelques années n’en finit plus de renaître de ses cendres. Après les grandes écoles (EPFL, Université de Genève), le Wyss Center et le Humain Brain Project, c’est au tour des start-up de rejoindre le grand bâtiment de verre genevois. Une dizaine d’entre elles doivent emménager dans le mois qui vient à Sécheron.

Finance 2.0. Hier, les hôtels et les taxis. Demain, est-ce au tour des gestionnaires d’actifs de se faire «disrupter»? L’automatisation de la gestion ne cesse de progresser sur le Web. Fin 2015, les conseillers-robots géreront 12 milliards de dollars d’actifs contre 5,2 milliards en début d’années et 2 milliards fin 2012. L’investisseur peut se construire un portefeuille en 10 minutes…

Bulle. Les valeurs technologiques sont surévaluées. Pour le professeur d’innovation et de stratégie à l’IMD Michael Wade, la question n’est pas de savoir quand, mais de quelle ampleur sera la prochaine correction. «Vivement la fin de la bulle technologique», assène dans une interview Jialu Shan, chercheuse au centre de disruption digitale de l’IMD et de Cisco.

Impact. Une start-up, c’est bien. Mais une start-up financièrement viable qui, en plus, a un impact environnemental et social positif, c’est encore mieux. Depuis l’été 2014, Genève accueille une communauté d’entrepreneurs qui ont créé l’Impact Hub Geneva.