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AbonnéDans la campagne sur la «loi Netflix», les partisans du non opposent souvent un cinéma européen surprotégé et une industrie américaine qui serait dans une parfaite justice de l’offre et de la demande. L’histoire indique le contraire

En août 2020, l’administration Trump a, de manière plutôt discrète pour une fois, suspendu une disposition qui datait du milieu du XXe siècle. Considérant que l’évolution du secteur audiovisuel rendait obsolète cette règle, elle levait, a priori pour deux ans, le cadre issu de la «Paramount Decision», un verdict qui interdisait aux studios hollywoodiens de posséder, aussi, des réseaux de salles. De fait, le changement de 2020 n’a pas bouleversé le secteur parce que le chambardement est venu d’ailleurs: du web.