Si les petites marques de luxe – plus rares – ont la préférence des Chinois, le constat semble aussi valable pour l’horlogerie. Un phénomène qui «devrait influer sur les exportations de montres suisses et modifier leur structure», prophétise Credit Suisse. Certes, la population de l’Empire du Milieu devrait continuer à beaucoup s’intéresser à ces produits, mais, au vu de l’expérience grandissante des clients, il faut néanmoins s’attendre à une modification du comportement d’achat, anticipe la banque suisse. De facto, ce changement est déjà manifeste. En Chine, les montres onéreuses ont subi un violent ralentissement, voire une régression, de leurs ventes depuis le début de l’année, relate une étude de Barclays. A l’inverse, le segment d’entrée et moyen de gamme poursuit sa progression. Pour certaines marques, elle peut aller jusqu’à +40%.