Placé sous haute sécurité, l’aéroport de Bali menace de fermer pendant plusieurs jours, en ce début de mois de décembre. La tenue sur l’île du sommet de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) en octobre avait déjà conduit à l’annulation de plus de 300 vols, au grand dam de quelque 50 000 touristes.
En sera-t-il de même pour la 9e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)? Les autorités indonésiennes ont prévu, à cette occasion, le renfort de 5000 soldats armés, soit près du double que lors du précédent forum économique régional.
Contactées, les trois grandes alliances aériennes (Skyteam, Star Alliance et OneWorld) n’ont pas commenté la situation. Certaines compagnies, approchées individuellement, se disent par contre préoccupées.
Toutefois, aucune ne précise les scénarios envisagés en cas de perturbations.
A noter que les passagers au départ de la Suisse ou d’ailleurs ne pourront – théoriquement – pas prétendre au remboursement de leur billet d’avion. Les circonstances extraordinaires, tel le risque en matière de sécurité, font partie des exemptions valides pour ne pas avoir à verser d’indemnisations.
Cette perspective d’un nouveau chaos aérien constitue par ailleurs une mauvaise nouvelle pour le tourisme balinais. En augmentation constante, la fréquentation de l’île génère pour l’heure 5 millions de dollars de chiffre d’affaires par jour.