Opinion
AbonnéOPINION. Si l’on veut préserver l’Etat de droit, la liberté et l’autonomie privée, nous devons abandonner le mythe de l’élimination du risque par l’Etat, affirme Olivier Kessler, directeur de l’Institut Libéral

Les inquiétudes concernant l’avenir, la crainte d’un déclassement et l’aversion au risque dominent désormais les discussions au sein de la société civile mais aussi de l’économie et du monde politique. Une conviction ne cesse de se renforcer: toute incertitude et tout danger peuvent être bannis par l’intervention de l’Etat. Cette croyance est une illusion, qui peut devenir dangereuse.