Matières premières
L’OPEP du cacao veut reprendre le contrôle de la fève
La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui représentent plus de 60% de la production mondiale du cacao, ont décidé de geler les ventes. En cartel, les deux voisins doivent s’accorder sur un prix plancher afin de revaloriser la fève et le salaire des planteurs, mis à mal par les variations de cours. Le secteur observe le mouvement du coin de l’œil
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Adrià Budry Carbó
Publié dimanche 16 juin 2019 à 16:16,
modifié dimanche 16 juin 2019 à 21:14.
Un nouveau cartel est né. Ou du moins cela y ressemble. La semaine dernière, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont décidé de couper les vannes du cacao, dont ils représentent plus de 60% de la production mondiale. Les deux voisins ouest-africains n’effectueront plus de ventes à terme de fèves de cacao. Du moins jusqu’à ce que les traders et transformateurs acceptent l’instauration d’un prix plancher qui pourrait atteindre 2600 dollars la tonne, soit près de 200 de plus que le cours actuel.
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